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Coup de projecteur sur Lokki : "Notre startup a pour mission de faciliter la location pour démocratiser des expériences durables pour tous"
Publié le
13
July
2023
Bonjour Raphaël, peux-tu te présenter et présenter Lokki, pour nos lecteurs ?
Bonjour Skeelz, je suis Raphaël Masbou, CEO et co-fondateur de Lokki. Notre startup facilite la location d'équipements sportifs afin de démocratiser des expériences durables. Lokki est la solution SaaS dédiée aux loueurs d'équipements sportifs professionnels (loueurs de vélo, de ski, de sports nautiques) qui souhaitent créer et développer leur activité de location.
Quelle est la mission de Lokki ?
Permettre à tout le monde de profiter de ses loisirs préférés (vélos, paddle, ski) tout en réduisant leur empreinte écologique ! Nous pensons qu'il est possible de se divertir de manière responsable et nous voulons aider les gens à réaliser cela.
Lokki contribue à la pérennité et au développement d'un loisir local, accessible et bas carbone en proposant une expérience en ligne sans compromis pour les consommateurs et les loueurs (réservation, gestion de stock, paiement, caution, contrat, etc.). Lokki réduit la nécessité d'acheter de nouveaux produits et crée des habitudes de consommation plus respectueuses des limites planétaires.
Quels sont les principaux défis que vous rencontrez ?
Comme toute startup, nous avons notre part de défis. L'un des plus grands est d'éduquer les gens sur l'importance de la durabilité dans les loisirs. Il s'agit également de construire une communauté solide qui croit en notre mission et veut contribuer à sa réalisation.
Comment attirez-vous vos talents ?
C'est une question intéressante. En matière de recrutement, je dirais qu'il y a trois approches principales : les candidatures spontanées, le réseautage et la chasse de talents. Chez Lokki, nous privilégions cette dernière méthode. Je suis convaincu que certains des meilleurs talents peuvent être recommandés par le réseau, c'est certain.
Cependant, ceux que nous allons chasser sont ceux que nous avons soigneusement sélectionnés, ceux dont nous connaissons parfaitement les compétences et que nous savons être les meilleurs profils, même s'ils sont déjà en poste. C'est ce que nous faisons. À mon avis, trop peu d'entreprises utilisent cette méthode, mais elle s'est avérée efficace pour nous. Nous avons recruté 20 personnes (80% de nos effectifs) de cette manière, en les chassant sur LinkedIn.
Une fois que vous avez réussi à attirer ces talents, quel est le processus pour les intégrer chez Lokki ?
Le processus d'entretien est assez simple. Il commence par un premier entretien de présélection, assez court, où nous vérifions si le candidat répond aux critères de notre scorecard. Ensuite, nous procédons à une "Who Interview", où nous examinons en détail toutes les expériences du candidat. Puis, le candidat prépare un "use case" chez lui et le restitue devant nous. Enfin, nous organisons une réunion culture fit avec les fondateurs et des membres de l'équipe, et bien sûr, nous vérifions les références. Cela peut prendre entre 2 et 3 mois du début à la fin, mais une fois que nous avons identifié un candidat, nous essayons de boucler le processus en moins d'un mois.
Y a-t-il des rituels, des actions spécifiques qui favorisent l'engagement de vos collaborateurs ?
Effectivement, la fidélisation des talents est une étape cruciale dans la vie de notre entreprise. Pour nous, plusieurs facteurs contribuent à notre attractivité. D'une part, notre engagement pour l'économie circulaire, nos enjeux RSE, notre mission sociale nous rendent plutôt séduisants. De plus, notre secteur d'activité - la location, dans le domaine sportif - est plutôt attractif, ce qui aide à attirer et fidéliser nos collaborateurs.
En outre, l'objectif est de créer une entreprise où les meilleures conditions sont offertes aux collaborateurs. J'aime bien dire que je souhaite créer une entreprise dans laquelle j'aurais aimé travailler en tant que salarié. Nous organisons plusieurs séminaires chaque année et de nombreuses activités d'équipe. Chaque salarié possède des BSPCE pour les fidéliser dans le temps. Les collaborateurs ont aussi la flexibilité de poser des jours de congés quand bon leur semble.
Concernant le lieu de travail, est-ce que vous avez des bureaux ou êtes-vous en full remote ?
Nous avons effectivement des bureaux, mais nous laissons à chacun la liberté de choisir comment et où travailler. Il n'y a aucune obligation de venir au bureau un certain nombre de jours par semaine. C'est important pour nous de donner de l'autonomie et de la flexibilité à tous nos collaborateurs.
Des postes recherchés en particulier ?
Oui, absolument ! Nous recrutons actuellement en tech, notamment des développeurs full stack et en produit. Et pour ceux qui se posent la question, oui, nous acceptons le travail à distance, donc la localisation n'est pas un problème !
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Dernière question : pourquoi ne faut-il PAS vous rejoindre ?
Ah, bonne question ! Je dirais que si quelqu'un n'a pas un esprit entrepreneurial, cela pourrait être compliqué. Nous aimons entreprendre de nouvelles choses, lancer beaucoup de projets, donc nous recherchons des profils dynamiques. Si quelqu'un est plutôt politique, orienté carrière plus que collectif, cela ne fonctionnera probablement pas. Nous cherchons des profils curieux, transparents dans leur manière d'être et leur travail, tout en ayant un brin de folie.
Un mot de la fin ?
Je voudrais ajouter que la culture d'entreprise, les valeurs, sont souvent négligées dans les start-ups, et ce, jusqu'à ce qu'elles rencontrent des difficultés. Pour moi, ces aspects sont capitaux et guident l'entreprise dans sa vision. Ils sont ce à quoi les gens se raccrochent quand les choses vont mal. Par exemple, donner simplement une carte Swile n'est pas de la culture d'entreprise, c'est un plus. Les collaborateurs ne resteront pas simplement parce qu'ils peuvent aller à la salle de sport gratuitement. Au final, c'est aussi une question de personnes. Si elles se sentent impliquées et valorisées, alors un lien fort se crée et les collaborateurs resteront pour l'entreprise même dans les moments les plus difficiles.
C'est une belle conclusion. Merci pour cet échange, Raphaël !